Population & culture

 

Nom :

 

Les habitants de Peyriat n’ont pas d’appellation particulière. On les appelle parfois les « Peyriatis » ou encore les « Charboyons ». Ce deuxième nom est un sobriquet donné par les habitants de Volognat à ceux de Peyriat car ces derniers, assez pauvres, mangeaient des pommes de terre cuites à la braise, et il arrivait qu’ils se noircissent le visage en les mangeant…

 

Démographie :

 

La commune a compté jusqu’à 290 habitants (en 1806, sous Napoléon 1er) mais la courbe de la population s’est effondrée jusque dans les années 1970 (85 habitants en 1968).

Dès 1975, de nouvelles constructions font leur apparition dans le sud du village (quartier des Ronniers) et dans les années 80-90, c’est le hameau de Giriat qui voit exploser sa démographie.

Ces dernières années, la population s’est stabilisée. Après avoir vu sa moyenne d’âge fortement vieillir, le vieux village s’est repeuplé de nouveaux habitants, installés dans de vieilles maisons restaurées.

 

 

Courbe d’évolution de la population entre 1790 et 1999

 

 

Activité :

 

La quasi-totalité de la population active travaille à l’extérieur de la commune (bassin d’emploi d’Oyonnax-Nantua) faisant de Peyriat un village dortoir.

On trouve encore 3 exploitations agricoles et une PME.

Les enfants effectuent leur cycle de scolarité primaire au Groupe Scolaire de Maillat-Peyriat (à Maillat), les collégiens à Nantua et les lycéens à Nantua ou Oyonnax.

 

Langue :

 

Le « patois » n’est maintenant plus qu’un souvenir. Quelques personnes le comprennent encore mais plus personne ne le parle vraiment. La langue parlée par les ancêtres des Peyriatis fait partie du groupe linguistique franco-provençal ; s’il existe des variantes d’un village à un autre ou d’une région à une autre, tous les habitants de cette zone linguistique étaient capables de se comprendre (Ain, Rhône, Nord Isère, Savoie, Genève, Vaud, Vallée d’Aoste).

L’une des caractéristiques du dialecte franco provençal tel qu’il était parlé à Peyriat et dans la région, c’est la présence du son  " Θ ", équivalent du " th " anglais ou du " Θ " grec (l’air est expiré alors que le bout de la langue est derrière les dents du haut).

 

Exemples :

 

Chéta-te ique : Assieds-toi ici !

Guétcha me ve θa : Regarde moi ça !

 

 

 

Gastronomie :

 

La tarte à la lie

 

La tarte à la lie est à Peyriat ce que la choucroute est à l’Alsace, ce que la paella est à l’Espagne. À défaut d’être un plat national, voire régional, la tarte à la lie est un plat communal… Le nom de ce met fait sourire les non-initiés, amusés par l’allitération en « L », comparant  « tartalali » à une comptine enfantine…

Les Peyriatis d’origine quand à eux salivent à la seule pensée de cette bonne tarte à base de poireaux et de purée de pomme de terre, recouverte de lie de noix et cuite, si possible, au four à bois.

Et voici (en exclusivité) la recette :

 

Faire cuire dans de l'huile de noix 1 ou 2 poireaux finement émincés

Les ajouter ensuite à une bonne purée de pommes de terre un peu épaisse, saler et poivrer.

Garnir un moule à tarte de pâte à pain,  faire un bon rebord et verser la purée mêlée aux poireaux, strier le dessus avec les dents d'une fourchette, et verser avant d'enfourner un verre de lie de noix bien épaisse.

Cuire à four chaud une vingtaine de minutes.

Servir avec une salade verte (avec de l’huile de noix).

 

Le plus difficile, pour réaliser ce plat, est de trouver la lie, dépôt naturel de l’huile de noix.

 

 

 

 

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